La grande distribution n’a pas bonne réputation depuis quelques années. Et depuis la crise du Covid-19, celle-ci s’est aggravée. Les crises mettent en lumière les défaillances des systèmes, même les mieux huilés. Celle-ci n’échappant pas à la règle, la grande distribution a mobilisé ses salariés pour être en première ligne durant toute la crise. Cependant, la grande distribution n’a pas su fédérer ses équipes autour de ses valeurs.
Les prémices de la crise
Dès le début du mois de mars les choses se sont compliquées, tant à l’externe, qu’en interne. Les rumeurs de confinement, les spéculations sur les pénuries, la peur…
Les consommateurs se sont mis à faire des réserves « de guerre » pour leur propre sécurité.
1ère erreur : la passivité
Oui, les gens paniquent, oui, les gens sont irrationnels. Effectivement, la GMS et les industriels ont indiqué qu’il n’y aurait pas de pénuries. Sauf que…, quoi ?!
La crise s’est développée, le confinement est arrivé et les mesures n’ont pas été prises assez tôt.
2eme erreur : la rationalité
Si la population a peur, vos employés aussi.
Et à tout cela se sont ajoutées les conditions de travail, pas assez sécurisantes, trop de contacts, etc…
Alors allez motiver et mobiliser vos salariés après 1 mois de crise…
Rassurer, accompagner, soutenir ses salariés
Les dirigeants, comme les managers naviguaient à l’aveugle. Prendre des décisions à court terme, réévaluer la stratégie jour après jour.
Nombre de salariés ne s’est pas senti en sécurité, ni même assez informé par leur entreprise.
La GMS a mis les bouchées doubles pour assurer la sécurité de leurs salariés. Ils ont palier les absences, rassuré comme ils le pouvaient et ont pérennisés l’accès aux biens de premières nécessité à l’ensemble de la population.
Les salariés, la priorité de la grande distribution
On ressort toujours grandi d’une crise, aussi difficile soit-elle. Le besoin de considération, la quête de sens, la reconnaissance, ce sont les grandes priorités de demain.
« Le challenge est de fédérer ses équipes, les rendre fières de leur entreprise, pour affronter les prochaines crise d’un seul bloc »
De nombreux magasins, ont pris la mesure de ce challenge. On ne peut pas demander à un salarié de se donner à 200% quand l’entreprise lui donne juste ce dont elle a le devoir.
De ce fait, il faut aller plus loin…
Vous voyez où je veux en venir ? …
C’est la base de sa définition sociale : aller plus loin que la législation en vigueur.
Aujourd’hui les entreprises qui nous ont fait confiance, enregistre une baisse du turnover, des insatisfactions et des conflits en interne.