Dans toute société, les individus ont besoin d’un cadre de vie. Ils ont des besoins primaires et secondaires. Et ces besoins viennent en succession, dans un ordre bien précis, les uns après les autres. Une construction pyramidale des besoins permet d’y voir plus clair sur les étapes de la mise en place d’un plan RSE.
Si l’on aborde un besoin non nécessaire à un moment donné, les individus ne trouvent plus de repères, ni de sens à ce qu’ils poursuivent.
La RSE : une pyramide à construire dans le bon sens.
Dans les entreprises, aujourd’hui, ils se passent ce phénomène. Les dirigeants mettent en place des actions de besoins secondaires sans prendre en compte des besoins primaires pourtant évidents pour leur salariés.
1.Alors pourquoi n’y pensent-ils pas ?
Parce que l’Homme est devenu très égoïste. Et le dirigeant (heureusement des exceptions sont là pour confirmer la règle) est, par nature et en premier lieu, concerné par ses propres besoins. Il ne distingue pas forcément les besoins élémentaires chez les autres, qu’il a lui, comblé par ses propres moyens et depuis longtemps.
2.Faut-il leur en vouloir ?
Dans un sens non, car ces dirigeants n’ont pas pris conscience de l’urgence de la situation. Dans un autre, OUI. Ils ne sont peut-être pas objectifs, mais ont-ils réellement le droit de ne pas prendre conscience des besoins primaires de leurs salariés ?
Petits rappels sur la pyramide de Maslow
La pyramide et ses parallèles
Besoins physiologiques :
faim, soif, respiration, sexualité, sommeil, élimination.
Du point de vue de l’entreprise c’est donc de fournir un salaire minimum répondant aux besoins primaires des individus. Mais si on analyse de plus près le besoin de sommeil et donc de repos. Cela peut correspondre a un besoin de main-d’oeuvre insuffisant, charge de travail trop élevée, horaires en inadéquation avec la vie personnelle.
Besoin de sécurité :
Environnement stable et prévisible sans anxiété, ni crise… on peut faire le parallèle avec un emploi de temps plein en CDI. Un travail approprié à sa situation personnelle, à ses compétences et une charge de travail correcte.
Besoin d’appartenance :
Amour et affection des autres. On y retrouve ici, un environnement de travail sain. Un cadre défini, chacun effectue ses tâches dans le respect des autres et avec empathie pour ses collègues, à quels que niveaux que ce soit… entre collègues, managers, directions.
Besoin d’estime :
Reconnaissance et appréciation des autres. On passe sur des besoins plus individuels. On souhaite être reconnus par notre travail, dans l’implication et la qualité fournie. Avoir des retours positifs, être grandi par ses managers et la direction.
Besoin d’accomplissement : chacun doit faire un travail envers soi-même, pour arriver à un accomplissement personnel.
A quoi cela nous amène-t-il ?
La plupart des entreprises pensent que le stress et la charge de travail sont liés à l’individu lui-même. Il peut en effet en être une des causes. Mais doit-on pour autant faire l’autruche ? Doit-on laisser un collaborateur tomber dans une spirale négative juste parce que le stress fait parti du job ?
NON !
Il est du devoir de l’entreprise de mettre en place des solutions pour que les besoins primaires (physiologiques et de sécurité) soient assurés. C’est ça le bien-être du salarié.
Le bien-être du salarié ce n’est pas un baby-foot, des fauteuils et des tableaux hors de prix. Ce sont des actions pour assurer ses besoins primaires.
Grace à ce travail primordial, les besoins secondaires pourront être comblés par la culture d’entreprise et par des séminaires de team building par exemple (besoins d’appartenance).
Les entreprises oublient trop souvent que ces besoins sont toujours remis en cause avec l’arrivée de situations exceptionnelles personnelles ou d’environnement (coucou le coronavirus).
Alors pour revenir au contexte actuel, les entreprises qui auront su faire un état des lieux des besoins élémentaires de ses collaborateurs, pourront en effet repartir sur des bases solides et reconstruire rapidement leurs activités.
